On parle souvent de l’importance de se différencier pour attirer des viewers à ses shows et la différence peut aussi se faire sur certaines pratiques. Les femmes fontaines font l’admiration de nombreuses personnes. Et si on vous disait que le squirting était en fait une question de pratique et que tout le monde pouvait le faire ? Alors, envie de tester ça lors de votre prochain show ? On vous dit tout ici.

Le squirting, c’est quoi ?

Le squirt (ou fontaine en français), correspond à la libération d’un liquide en quantité plus ou moins grande au moment où l’excitation est à son comble chez la femme. Le terme est devenu « femme fontaine » en français, car la quantité de liquide peut parfois être très impressionnante (jusqu’à 300 ml). Aussi, cet écoulement qui se fait parfois par jets (ou par écoulement) ressemble à une éjaculation féminine.

Contrairement à une idée très répandue, le liquide secrété par la femme à ce moment là n’est pas de la cyprine. En effet la cyprine est un liquide secrété par les glandes de Bartholin qui sont situées sur la partie inférieure de la vulve, vers l’entrée du vagin.  Cette sécrétion communément appelée la mouille est transparente et a pour fonction de lubrifier le passage, favorisant ainsi la pénétration. C’est un phénomène qui se produit donc naturellement quand une femme est excitée.

Dans le cas du squirting en l’occurrence, il ne s’agit pas de cyprine puisque le liquide éjaculé n’a pas la même consistance et serait plus semblable à de l’eau. Il est plus ou moins transparent et plus ou moins inodore. Des études ont montré qu’il s’agirait en fait d’un mélange d’urine très fortement diluée et d’une faible sécrétion des glandes de Skene (situées sur les côtés du méat urinaire). Et c’est là que réside toute la différence entre la sécrétion de cyprine et le squirt, la première sort du vagin alors que l’autre provient du méat urinaire.

Donc oui, le liquide est composé d’urine mais elle est très fortement diluée. Il s’agit en fait d’un phénomène physiologique qui va provoquer un remplissage soudain de la vessie lors d’une stimulation sexuelle avec ce mélange d’urine diluée et de sécrétions des glandes de Skene.

Toutes les femmes peuvent squirter

Ainsi donc, toutes les femmes auraient la possibilité d’être fontaines. Ce mécanisme de remplissage se fait automatiquement en cas d’excitation. Il suffit juste d’apprendre à expulser ce liquide au moment de l’orgasme. Pour certaines femmes, cela se fait naturellement sans y penser (ou qu’elles puissent le contrôler). Et pour d’autres il faudra passer par un apprentissage pour pouvoir y arriver. Pour autant la sensation de plénitude n’en est pas forcément décuplée.

En clair, on ne jouit pas plus fort quand on squirt, cela n’est pas lié. Tout comme l’éjaculation masculine est pas synonyme d’orgasme. Toutefois la sensation lors du squirting est sensiblement différente qu’un orgasme seul et veut la peine d’essayer !

Comment faire ?

Il est conseillé de s’entraîner d’abord seule, sans pression. En prenant le temps d’apprendre à connaître son corps et son fonctionnement. Si vous êtes gênée par le fait que le squirt, c’est en partie de l’urine, allez faire pipi juste avant. Comme ça le liquide qui remplira votre vessie sera bien clair.

Ensuite sachez que le secret pour faire du squirting c’est un travail du périnée. Plus vous le musclez, plus vous arriverez à le maîtriser. Le périnée c’est l’ensemble des muscles et des ligaments qui soutiennent toute la zone génitale, le colon, l’intestin, la vessie et l’utérus. Il est donc souvent conseillé de faire travailler ce muscle tout au long de sa vie (après une grossesse en particulier et en vieillissant pour éviter les problèmes de fuites urinaires).

Pour cela vous devez faire les fameux exercices de Kegel. Il s’agit de contracter votre vagin. Essayez pendant la pénétration (pour encore plus de plaisir) ou seule avec un sextoy, vous verrez, vous sentirez la différence. Une fois que vous aurez bien senti le fonctionnement de votre périnée, il vous suffira de pousser au moment de l’orgasme pour évacuer le liquide de votre vessie.

Concrètement, comment s’exercer ?

Pour commencer, relaxez-vous un maximum et ne vous mettez pas la pression. Vous n’y arriverez surement pas du premier coup et ce n’est pas grave. Note importante : il peut être utile de protéger le lit avec une serviette voire une protection plastique. Parfois la quantité de liquide est importante.

C’est l’alternance de stimulation du point G et du clitoris qui permet une excitation qui va engendrer le squirt. Ensuite c’est la poussée au moment de l’orgasme qui fait tout. Vous allez donc vous caresser en stimulant votre point G à l’intérieur du vagin. Avec un ou plusieurs doigts ou avec un sextoy de votre choix. Pour rappel le point G est situé à l’entrée du vagin (à 5 cm environ) sur la paroi antérieure.

Vous pouvez tapoter doucement, ou exercer une légère pression en faisant des petits cercles de plus en plus rapides. Passez ensuite à la stimulation du clitoris avant de retourner sur votre point G. Alternez comme cela en appuyant de temps en temps la paume de votre main sur vote clitoris jusqu’à ce que vous sentiez l’excitation monter très fort. À ce moment-là, poussez à fond pour obtenir une superbe fontaine.

Pour vous aider à gérer la poussée, vous pouvez utiliser des boules de Geisha. Elles vous permettront de vous rendre compte du mouvement à réaliser. En effet en l’absence de squirt au début de vos exercices, il est difficile de se rendre compte de ce que la poussée interne que l’on fait provoque. Les boules auront la tâche d’être plus visuelles. Vous devriez après un certain temps faire jaillir le liquide en même temps que vous poussez. Ne vous découragez pas si vous n’y arrivez pas tout de suite et recommencez l’exercice régulièrement.