La sodomie reste un grand classique des fantasmes masculins, aussi, il peut être intéressant pour vous, si vous en avez envie, de la pratiquer pendant vos sessions de cam. Faisons un point sur les risques et les premiers pas vers ce nouveau plaisir.

Petit point physiologique

Commençons par un point physiologique. Il faut savoir que le tissu de la paroi anale est très fin mais aussi très sensible. Ce qui est bien pour les sensations, mais beaucoup moins pour les griffures et écorchements qui peuvent survenir, sans parler des irritations et des échauffements. C’est donc une zone à travailler avec prudence et délicatesse. A savoir également que ce n’est pas une muqueuse, l’endroit est donc sec et aura besoin d’un lubrifiant (la salive peut marcher mais il est conseillé et notamment pour démarrer d’utiliser un gel lubrifiant à base d’eau ou de silicone).

Aussi, des pénétrations répétées au niveau anal risquent d’engendrer plus d’irritations mais en aucun cas une déformation ou des problèmes de fonctionnement du sphincter. Donc vous pouvez tout à fait vous adonner à cette pratique pendant vos sessions cam tant que vous en avez envie et que vous faites cela avec douceur (que ce soit avec un partenaire ou avec un sextoy). Si vous n’en avez pas envie, ne vous forcez pas, le stress engendré rendra la chose plus douloureuse qu’agréable, donc autant laisser tomber.

Ce n’est pas sale

Une barrière psychologique à dépasser est celle de l’aspect « sale » de l’endroit où cela se pratique. Rassurez-vous la partie qui stocke les déchets est le gros intestin, or même avec une bête de compétition, il n’y a aucune chance que votre partenaire n’atteigne votre gros intestin ! En ayant un transit normal, il n’y a aucune raison que votre anus soit sale. Pour cela, rien de tel qu’une bonne hygiène alimentaire qui régulera votre transit. Un simple lavement vous assurera de la propreté de la zone.

Par contre, attention aux bactéries. Le plus grand souci pour la femme est le risque de transmission des bactéries du rectum vers le vagin. Les 2 flores étant différentes, mieux vaut garder ses bactéries chacune chez soi. Donc on évite l’alternance de pénétration, une fois la pénétration anale faite, on ne revient pas dans le vagin ou alors on change de préservatif ou de sextoy entre les 2.

La barrière psychologique

Le blocage provient souvent de l’éducation que l’on a reçue ou de la société plus généralement ; Or, vous voyez bien que cette pratique s’étend bien au-delà des films pornos. Elle n’est pas réservée non plus aux prostituées ou aux filles faciles mais bien à celles qui ont envie d’explorer une autre forme de plaisir. Car c’est bien de cela dont il s’agit, de prendre du plaisir et d’en découvrir une autre forme. Pour cela, il faudra bien sûr lever toutes les barrières psychologiques et être à l’aise avec la sodomie. Vous avez néanmoins tout à fait le droit de ne pas avoir envie d’essayer, dans ce cas respectez-vous et ne le faites pas, rien ne vous y oblige.

L’anus, une zone érogène

On le disait à l’instant la sodomie c’est une nouvelle sorte de plaisir qui s’offre à vous car la zone anale est une zone érogène. C’est même la zone qui possède le plus de terminaisons nerveuses de tout le corps. De quoi vous procurer une sensibilité accrue en plus de l’excitation liée à l’acte en lui-même, à l’excitation que vous allez provoquer et peut-être au tabou que vous êtes en train de transgresser.

Envie d’essayer ? Oui mais comment on fait ?

Si la pratique vous tente alors n’hésitez pas à essayer. Ceci pourrait agrémenter vos shows tout comme la pratique du squirting par exemple. Que vous soyez seule avec un sextoy (vous pouvez même commencer avec vos doigts) ou avec un partenaire, choisissez le contexte qui vous met le plus à l’aise. Ensuite tout est question de préparation et d’état d’esprit. On l’a déjà dit il faut que vous en ayez envie (pas juste que vous ayez envie de faire plaisir à votre partenaire, que vous en ayez vraiment envie) et que vous soyez à l’aise avec l’idée de cette pratique qui ne doit pas être un tabou pour vous. Donc avant toute chose, on se détend.

Ensuite n’y allez pas direct, prenez le temps, acclimatez-vous à la sensation du toucher autour de cette zone avant de tenter d’y pénétrer. Commencez toujours par les doigts ou de petits sextoys pour ouvrir tout doucement et n’oubliez surtout pas le lubrifiant. Là encore prenez le temps et ne forcez pas. Lorsque vous passerez à la pénétration, votre partenaire ne devra en aucun cas forcer l’entrée, c’est à vous d’initier le mouvement et de gérer l’avancée de la pénétration à votre rythme. Cela évitera les douleurs et vous permet de garder entièrement le contrôle de la situation.

Petit coup de main

SI vous faites cela avec un gode, alors allez-y en douceur et respectez-vous (et surtout choisissez-le de taille raisonnable, au moins pour commencer). Pour le va et vient c’est pareil, c’est vous qui donnez le mouvement, le rythme, la profondeur… Une fois que vous serez bien à l’aise, votre partenaire pourra prendre le relai sans risquer de vous faire mal. Vous pourrez également vous amuser à trouver des positions qui vous plaisent et dans lesquelles vous vous sentez le mieux et expérimenter ensemble.